vendredi 9 novembre 2007

Une barbe trop finement retaillée


Mais Soeur Anne, j'en parlais dans mon texte précédent, a vu quelque chose venir du côté de Liège. Car si l'Orange bleue n'a guère progressé, Barbe bleu, lui, a dégraissé. Le premier opus de la trilogie Beards, représenté jusque samedi au Théâtre de la Place, à Liège, a bien évolué depuis sa création à Modène, en Italie, le 12 octobre dernier. Il fallait raccourcir les scènes, resserrer le propos, chasser les longueurs.

Trois (nouveaux) jours de travail intensif ont permis à la troupe de Stefan Oertli d'offrir hier une version nettement plus dynamique à une salle remplie, essentiellement d'étudiants. Mais la promesse est à moitié tenue. Car si la pièce est raccourcie, les quatre premières scènes sont encore trop longues. Ce qui déséquilibre la première et la deuxième partie du spectacle. Ce qui implique que le spectateur décroche au moment où il devraient pleinement entrer dans la dramaturgie. Et ce qui déforce les moments de grâce, noyés dans des propos parfois redondants.

Allez, encore un petit effort, a-t-on envie d'écrire, pour présenter fin du mois à Rennes un spectacle abouti.

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