vendredi 11 décembre 2009

Et de quatre...

Moi je pensais, franchement, qu'il faudrait un an. Une bonne année de misère, de désespoir, de suicide, de fin du monde, d'horreurs si horribles qu'on ne peut même pas les décrire. Je pensais qu'il faudrait un an et que si je survivais, ça irait. De mieux en mieux, jour après jour. Et je n'avais sans doute pas totalement tort. La vie suit son court, revient, reprend ses droits. Sans jamais trop dire qui elle est, ni où elle va. Mais ce que je ne pensais pas, ce que je n'aurais jamais imaginé, c'est que quatre ans plus tard, tu me manquerais encore. Si seulement je parvenais à identifier ce que tu m'as donné qui me manque à ce point...