jeudi 7 mars 2013

Carterpillar: quelle sauce serons-nous mangés ?

A quelle sauce serons-nous mangés ? Voilà une question qui doit brûler bien des lèvres en ce début d’année morose et incertain. Les 1.400 ouvriers et employés de Caterpillar Gosselies, comme les 1.300 travailleurs d’ArcelorMittal Liège, et les 8.000 autres de Ford Genk et ses sous-traitants connaissent la réponse : ce sera chômage ! Et dégressif, de surcroît, grâce au gouvernement fédéral qui continue de penser qu’il n’y a qu’à chercher du travail pour en trouver... Pour tous ces nouveaux demandeurs d’emploi, la question est davantage de savoir ce qu’ils vont manger et servir à leur famille. Ce sera vaches maigres... Et pour longtemps. Oubliés les petits restos du vendredi et les lasagnes toutes préparées en semaine. Au moins, ils pourront se consoler; si la crise économique les frappe au cœur, la crise alimentaire ne les atteindra pas. Quoique... Chaque semaine nous apporte son lot de révélations dans l’affaire de la fraude à la viande de cheval. À tel point qu’on a vite fait d’oublier que du porc, aussi, s’est glissé dans des hamburgers 100 % pur bœuf servis notamment à des prisonniers musulmans. On n’en est plus à se préoccuper des minorités. C’est toute la chaîne alimentaire qui vacille, comme voici dix ans lors de la crise de la vache folle. Et l’Europe n’est plus la seule touchée. Ikea a décidé de retirer ses boulettes de ses magasins de Malaisie, de Thaïlande et à Hong Kong. Et, comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’on apprend par le journal « Le Monde » que de la viande de girafe aurait été décelée dans des bâtonnets d’antilope en Afrique du Sud... La crise est planétaire, ma bonne dame ! Non seulement on ne sait plus ce qu’on mange, mais on ne sait toujours pas à quelle sauce on sera mangés. Et on voudrait nous faire croire qu’il n’y a que les vaches pour être folles dans ce monde du tout au profit...

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