Depuis début mars, les membres de la commission culture du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles auditionnent les acteurs du paysage audiovisuel. Leur motivation? Adopter des recommandations en vue de la négociation du nouveau contrat de gestion que la ministre de l’Audiovisuel doit conclure avec la RTBF d’ici la fin de l’année. Mais certains n’ont pas attendu cet exercice «démocratique» pour faire valoir leur point de vue. Le premier à ouvrir le feu fut le Conseil de la jeunesse. En septembre dernier, il rendait un avis d’initiative, réclamant notamment plus d’émissions pour jeunes ou d’éducation aux médias et l’interdiction des «placements de produits», technique publicitaire (sur)abondante dans «The Voice», par exemple. Quelques mois plus tard, Bernard Hennebert tire une deuxième salve en direction du boulevard Reyers, dans un ouvrage intitulé «RTBF, le désamour». Le fondateur de feu l’Association des téléspectateurs actifs (ATA) n’en est pas à son coup d’essai. Il a déjà consacré trois ouvrages à la radio télévision de service public. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a de la suite dans les idées, jusqu’à pratiquer l’autocitation avec un rien d’agaçante complaisance. Reste que ses constats interpellent.

Bernard Hennebert, «RTBF, le désamour. Constats et pistes d’évolution», Éditions Couleur Livres,2012.
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