dimanche 30 mai 2010

Vingt kilomètres, à la bonne heure... et quelque!

Ben voilà. Il est 23h. Thomas vient de monter dans son Renault Espace vieux comme le monde. Je m'inquiète de son retour, peur qu'il s'endorme au volant comme il s'était endormi à table, voici juste un an, après avoir couru les 20 kilomètres de Bruxelles. Mais il ne pouvait rester. Demain, il passe son premier examen de fin d'année.
L'an dernier, nous avions fait notre petit possible, lui et moi, pour Solidarité Mondiale. Cette fois, il a amélioré son temps de 5 minutes, sans plus marcher. Et moi, j'ai fait 8 minutes de mieux, je crois. C'est presque du bonheur. Je ne sais pas combien de temps encore mes genoux accepteront de jouer à ce petit jeu de la compétition, mais je les remercie d'avoir tenu aussi loin, et je les supplie de résister encore un peu, sans opération, infiltration, intervention. L'espoir fait courir.

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